dimanche 26 avril 2009

Pas de billet de retour...

Bon, voila, je n'ai toujours pas de stage, je commence a désespérer !
du coup, je vais passer un moment chez mes parents, à Biarritz.

J'vais prospecter pour un stage là bas !
Du coup, je descends sans savoir quand je remonte !

mardi 14 avril 2009

Sourire à nouveau

J'ai un peu honte de ne rien écrire ici depuis quelques temps !
C'est d'ailleurs pour cela que j'écris a présent, même si j'ai tellement de chose dans la tête que je ne vais certainement rien écrire de formidable ou de passionnant !... Mais bon, après mes articles de dépressif chroniques, je peux bien vous donner quelques news de ma vie !

alors, dans l'ordre :

1 - Ca va mieux !

Wé, ca fait du bien de ne plus se triturer autant le cerveau !
Ces derniers jours, je me sentais comme le pauvre type dans "Hannibal", celui qui se fait triturer le cerveau (l'odeur de viande grillée en moins !). Mais si, vous vous souvenez forcément de cette scène d'anthologie, où Hannibal Lecter découpe le crâne d'un homme qu'il maintien en vie pour manger son cerveau en le faisant griller sur une plaque chaude après l'avoir trempé dans une sauce... (si ca ne vous parle pas, je vous propose de voir ou de revoir cela ICI).
Bref, pour ma part, les choses se sont améliorées, et franchement ca fait du bien !

2 - Je suis toujours avec G.

Wi, j'ai beaucoup réfléchi, longtemps pensé que notre relation ne nous mènerait plus nulle part, que c'était voué à l'échec... Puis j'ai aussi envisagé le fait que je sois resté avec lui plus de six mois... Et que si je l'ai fait (moi qui l'an dernier était le roi du largage express face à la moindre difficulté...) ce n'était pas sans raison.

Bref, j'ai retrouvé G à la sortie de son travail samedi soir, il m'a rejoint et tendu une rose rouge. "Cela fait sept mois..." a-t-il murmuré... J'ai trouvé ca adorable, surtout si l'on pense que depuis deux semaines, je lui fait part de mes doutes sur nous, sur moi, sur mes sentiments...

Toujours est-il que je l'ai accompagné chez lui, il m'a pris dans ses bras, et j'ai alors retrouvé les sensations que j'avais jusqu'alors le sentiment d'avoir perdues, cette chaleur dans le bas ventre, ce bien être total quand je suis dans ses bras. Sans que j'ai eu le temps d'y penser, je lui disais que je l'aimais. C'est sorti tout seul, et à ce moment là, j'ai su qu'il était temps d'arrêter de se poser des questions, que trop penser menait à douter, et que je n'avais plus envie de douter.
(la nuit qui a suivi était géniale, mais je ne nous en ferai pas part ici ! :) ).

3 - J'ai passé un entretien pour mon stage.

Il s'agit d'une fédération nationale d'associations environnementales, qui propose une mission de 6 mois (parfait pour moi) dans le domaine du risque industriel (toujours parfait !). La mission est géniale, ce que je devrai en faire aussi, et ce que je pourrais en retirer l'est tout autant... Bref, j'attends qu'ils me recontactent, mais je croise fortement les doigts, parce que ca me plait, et parce que j'en ai assez de chercher partout sans trouver...

Voila pour les news fondamentales !

Sinon, une petite histoire qui n'a rien à voir, juste parce que j'ai envie de vous en parler.
Lorsque j'étais dans le rer ce midi (oui, je sais, beaucoup d'histoires de rer ici, mais j'y passe beaucoup de temps, j'devrais peut-être rebaptiser mon blog en circonstance...), j'étais un peu fatigué, et je devais faire quasiment toute la ligne de rer (de fontenay sous bois à rueil malmaison...), j'étais donc avachi sur mon siège (wi, c'est une mauvaise habitude...), la tête appuyée contre la vitre, le regard dans le vide.

J'étais complètement indifférent à tout ce qui se passait autour de moi, et je regardais (sans voir) les tunels et les stations de rer défiler par la fenetre jusqu'à ce que je sois à la station "La Défense". Là, un homme est passé à côté de ma vitre, avec un enfant derrière lui. Ils étaient basanés, probablement d'origine indienne. Autant le passage de l'homme n'a suscité aucun changement en moi, autant le passage de l'enfant m'a touché...

Je m'explique, alors que j'avais le regard vide, il a croisé mon regard. Au début, ses yeux étaient froncés, puis son visage a perdu la dureté de ses traits, et il m'a lancé un énorme sourire en me faisant coucou de la main ! Son sourire s'est collé sur mon visage comme sur un papier transfert, et j'ai passé le reste de mon voyage avec le sourire aux lèvres !

Je comprends beaucoup mieux, maintenant, les paroles des mendiants dans le métro, qui disent qu'un sourire, ca ne coute rien, mais ca fait beaucoup de bien ! Je confirme !

vendredi 3 avril 2009

salsa !

Ce soir, j'ai rdv avec tous mes potes de promo pour une soirée salsa,
dans la boite Le Glam !

j'espère que ce sera bien, j'ai besoin de me changer les idées...
Salsa powaaaaaa !!!

(on se motive et on va danser !)

jeudi 2 avril 2009

Zen...

J'essaie de me calmer...
de relativiser...
de me retrouver...

Comme un besoin de calme dans ma vie...

PS : je suis très fier de mon dessin, il est exactement comme je l'avais imaginé, je crois que je m'améliore, petit à petit.

Je demande un sursis à exécution...

Je suis de nature calme, d'humeur changeante, mais toujours calme.
Bien que je sois un râleur chronique et un éternel insatisfait, je mets un point d'honneur à gérer toutes les situations avec calme, même les plus désespérées ou les plus frustrantes parce que je déteste m'énerver, me mettre en colère, je me déteste vraiment dans ces moments là.
D'ailleurs, cela fait une éternité que je ne m'étais pas énervé, la seule personne qui avait réussi à me faire sortir de mes gonds, c'était mon ex, et aujourd'hui, on se parle plus du tout. Pourtant, mardi soir, je me suis à nouveau énervé.

Une discussion avec G (mon copain), un mot qui lui déplait, et me voila en train de me fâcher, sur les quais de seine, alors que le soleil couchant donnait à Paris cette lumière hivernale translucide que j'aime tant (vous savez, cette lueur qui donne l'impression que la ville entière se drape de lumière, un peu comme la tour eiffel en nocturne, au point qu'on ne distingue pas tous les contours, comme une photo surexposée dont les traits du sujet s'effacent progressivement).
Bref, je divague, d'autant que ce spectacle, je ne l'aurai finalement pas vu...

Parce que je me suis énervé... Je ne sais pas si pourrai décrire ici les sentiments que cela peut libérer en moi. Non seulement, je me suis détesté de l'avoir fait, mais je l'ai détesté lui de m'y avoir poussé, pour une raison aussi pourrie et futile, et je m'en suis tellement voulu que j'en aurais pleuré de rage s'il n'y avait pas eu cette fierté bidon qui m'a obligé à me montrer fort et responsable (de mes actes, de mes humeurs, de leurs conséquences) alors qu'au fond de moi, je me serais simplement écroulé.

Aujourd'hui encore, trois jours après, je n'arrive pas à faire disparaitre cette boule de sentiments logée dans mon ventre qui me tord les entrailles et semble me broyer les tripes et me briser les côtes...

Je ne sais pas comment réagir.
Comme je l'ai dit, seul mon ex m'avait jusqu'alors poussé à un tel comportement, et cet ex avait fini par me briser, au point qu'il m'a fallu un an pour m'en remettre et faire à nouveau confiance à un garcon. Le problème, c'est que G est ce fameux garcon a qui j'ai réussi à refaire confiance, et cet évènement a fait ressurgir les souffrances que j'ai pu vivre pendant toute une année de reconstruction, après une relation d'auto-destruction.

Et ma conclusion, c'est que je suis encore fragile...
Je pensais tout ça derrière moi, mais visiblement, ça n'est pas le cas. Et G ne comprend pas... Il dit que même présent je suis absent, qu'il n'arrive pas à comprendre ce qu'il y a dans ma tête, que je ne fais pas d'efforts pour lui, pour nous. Il a peut-être raison, en partie du moins. C'est un réflexe auto-immun, je combats la souffrance (ou la peur de cette dernière) en construisant une barrière infranchissable pour qui ne saura pas la faire imploser...

Mon meilleur ami m'a dit l'autre jour : "on ne peut pas vivre une relation à deux avec une vitre au milieu, brises la ou c'est ta relation que tu briseras". Aujourd'hui, j'en suis là, car je n'arrive pas à briser cette vitre, pas tant que je me sens en danger, pas tant que je suis effrayé par la suite... Je sens que je vais dans le mur...
J'essai de me donner du temps, pour savoir où j'en suis, si je suis capable de faire face, de me réinvestir dans cette relation, mais j'avoue que je l'ignore complètement... On en a reparlé hier avec G, et j'ai failli rompre... Je ne sais pas ce que je veux. Le problème, c'est que je me mets a douter de moi et de mes sentiments, cette situation me bouffe...

Et le fait que rien d'autre n'aille bien dans ma vie n'arrange rien... Où est la stabilité qui me fait tellement défaut ? Tout ce que je demande, moi, c'est de me sentir vivant, et plus seulement de me sentir exister...
La vie, c'est quand même plus facile à la télé...

mercredi 1 avril 2009

Fuir la réalité...

Salut tout le monde ! (enfin, je ne sais pas s'il y a tant de monde que ca, mais ca fait quand même plaisir de savoir qu'il y a quelqu'un qui passe par ici ! :) ). Voila, les examens sont terminés, je suis libre comme l'air !
Un peu trop libre d'ailleurs, puisqu'il me manque toujours... UN STAGE !

Et wé, j'ai choisi cette année de faire un master II pro, et j'ai donc besoin d'un stage de 5 à 6 mois, commencant entre tout de suite et le mois prochain au plus tard ( d'ailleurs, si vous connaissez quelqu'un qui recherche un stagiaire pour un poste de juriste en environnement (ou n'importe quoi en environnement, je commence à désespérer...), je prends ! (on peut toujours rêver, et puis on ne sait jamais !)).
La photo du post précédent a été prise à l'occasion d'une de mes tentatives (infructueuses...) pour trouver un stage...

Levé à 6h (aoutch, ca fait mal après un mois de cours ne commencant pas avant 14h !), petit déj' léger, douche brulante beaucoup plus longue (j'en avais besoin pour sortir de ma léthargie...), costume gris, chemise branche fraichement repassée la veille, cravate nacre, carte imagine-R, clefs de l'appart', départ.

Et me voila à 8h à la sortie du métro, station "palais royal, musée du Louvres".
A cette heure-ci, le soleil se lève à peine, seul le haut des toits est éclairé d'un orange brulant que le reste de la rue semble envier, tant les ombres qui la possèdent encore l'opressent.
Je traverse la rue, passe devant la pyramide du Louvres, toujours majestueuse, et je demeure un instant face à elle, contemplatif, tellement elle me plait et tellement l'ambiance est spéciale en ce lieu, alors que je suis seul sur la place.

Le silence et le calme semblent irréels...
Pour moi, c'était jusqu'alors du jamais vu, et ça m'a fait un bien fou...
J'ai repris mes esprits, sorti mon lecteur mp3, mis mes écouteurs, et lancé la lecture aléatoire.
Vultures, de Cocoon. Un sourire se dessine alors sur mes lèvres, et je me sens tellement bien !
Je sors mon plan, et reprends la marche vers mon rendez-vous. En traversant la place, je suis fasciné par la vue. Le soleil, oscillant entre le orange, le rouge et le rose, inonde la seine et s'y reflète, et voila que, sans savoir comment, je me retrouve en train de prendre des photos de cette scène sans autres spectateurs que moi.

Tout cela a été un pur plaisir, je me suis senti unique, comme si Paris m'avait réservé tous ces tableaux, rien qu'à moi. J'ai repris ma route pour la conférence à laquelle j'étais attendu, et où je pensais trouver des contacts pour un stage.

Badge à mon nom, pochette / stylo / carnet en cadeau (mais pas la revue, "c'est un étudiant !"... Et alors, pétasse, je sais quand même lire ! Ce qui lui vaudra un "c'est quoi cette pochette ? C'est de la merde, non ?" lorsqu'elle me tendra son "formidable" cadeau...), petit déj offert (arf, bravo, si j'avais su, j'aurai dormi un peu plus...), ambiance guindée et bien coincée...

La conférence était intéressante, bien que je n'y ai rien appris, et malheureusement, je n'ai pu avoir aucun contact avec les professionnels présents, qui sont tous partis (enfuis ?!) à la fin de la conférence... J'aurais du m'en douter, des professionnels qu'on envoie à une conférence (qui coutait quand même 170 euros... (mais gratuite pour moi, d'où le fait que je n'ai pas eu droit à la revue...)) , n'allaient pas rester a la fin pour boire un café...

Bref, la journée n'était tout de même pas perdue, parce que le trajet pour m'y rendre était tout de même super, et après la conférence, j'ai passé un bon moment avec deux de mes collègues de master, à nous photographier sur le pont des arts, tout tirés à quatre épingles que nous étions !
Alors je n'ai pas de stage, mais j'ai passé un bon moment, et je me suis vraiment senti bien pendant cette matinée, n'est-ce pas là le principal ?!



Enfin, il me faut quand même un stage in ! sans ca, adieu le master... :-S
PS : J'ai mis à jour la playlist, sur le côté, si ca vous tente ! ;-)