dimanche 27 septembre 2009

Paris, au soleil !

Hey ! Juste pour vous dire que cet aprem', j'm'en vais promener sur Paris, au soooooleeeiiiiil ! Comme ca fait du bien, c'est fou ! J'vais faire plein de photos ! Si certaines valent la peine, j'les mettrai ici !

Bisous bande de mignons !

samedi 26 septembre 2009

JHbien ch JHBien pr +

Hello !

Bon, c'est parti pour la revue des news des derniers jours !

- Mon master est terminé ! Bon, les délibérations ne sont pas passées, mais j'ai terminé et soutenu mon mémoire dans les temps ! Vous n'imaginez pas à quel point je suis soulagé d'en avoir fini avec cette dernière année de fac ! C'est tellement bon que j'en ai trop la pêche ! Comme Eva ! (eva la pêche ! roohoooohooo... ok, c'était pourri !).

- A priori, ma vacation va surement être rallongée, et si elle ne l'est pas, une autre vacation dans un autre service devrait m'être prochainement proposée ! Trrroooop la fête ! Si sur le plan sentimental, les choses semblent fondées à toujours flancher, sur le plan pro il semble qu'on m'aime et qu'on souhaite me garder ! (bon, en même temps, j'ai deux bacs +5, et j'suis payé au smic, alors ca ne m'étonne pas vraiment qu'ils souhaitent me garder... Mais bon, je me console en me disant que niveau expérience sur mon CV, ca n'a pas de prix !).

- J'ai envie de vacaaaaaannnces ! Pffffiouuu, depuis ma soutenance, ma rupture avec Q, j'ai une pression énorme qui retombe, et mon humeur oscille entre la plus éprouvante nostalgie et la joie la plus débile, à rire comme si j'étais bourré pour un rien ! Ca en devient inquiétant... (bon, faut dire que je suis trrrèèès fâtigué en ce moment, ca doit contribuer à me déshiniber un peu !).

- je me ballade pas mal sur rézog... Oui, j'en ai presque honte, surtout que je ne laisse de message à personne, pas même aux garcons qui pourraient me plaire physiquement... faut dire que je suis très compliqué, et que j'ai du mal à aborder des mecs, comme ca... Pour leur dire quoi ? Belle photo ?! Comme c'est bidon ! surtout que s'il est aussi intelligent qu'un dromadaire, j'suis pas certain de réussir à mener la conversation beaucoup plus loin... Très étonnant, ce rézog ! Mais je crois que je vais vous faire un article spécial sur la question ! Ca vaut le coup !

Bon, en attendant, vous l'aurez compris, je me considère comme de nouveau sur le marché, même si je ne sais pas très bien ce que cela veut dire, parce que je n'ai pas l'intention de me recaser tout de suite... Par contre, je rencontrerai bien du monde ! Pour changer, échanger, respirer ! Bref, pas de plan Q, pas de mec, enfin c'est pas mon objectif, s'il se trouve que j'en trouve un, je prends hein ! Mais au fait... Si je ne cherche ni plan Q, ni mec, qu'est-ce que je fais sur rézog ?!

Bienvenue dans ma vie !
Moi non plus j'y comprends rien, mais j'essaie pas ! La vie passe trop vite pour s'asseoir et y réfléchir ! J'ai envie de foncer ! de Courir ! de voler ! J'ai envie de voyager, de rencontrer plein de monde, j'ai envie de bouger, de tout foutre en l'air, de tout rattraper, de mettre de l'ordre dans mes affaires avant de bruler l'armoire !

J'ai envie de me sentir vivant et de sortir de cette routine parisienne !
J'ai besoin de RESPIRER !
Juste respirer...

J'me sens bien... j'aime m'enflammer comme ca, ca me donne l'impression de pouvoir tout faire !
GO ! Yes, I CAN !!!!

vendredi 25 septembre 2009

Musique !

Bonsoir !

P'tit message rapide pour vous dire que j'ai changé la playlist ! En vedette à présent, le groupe Augustana, avec l'album Can't love, can't hurt. un pur bonheur auditif ! :)

lundi 21 septembre 2009

Retour a la case départ

Hé oui, me revoila célibataire !
Allez savoir pourquoi, je me sens soulagé... peut-être parce que les deux dernières semaines ont été un peu dures ! Bref, j'ai rompu avec Q. vendredi soir, depuis je vais mieux ! J'ai meme réussi a écrire mon mémoire pour la fac ! Bref !

Ca me saoule de me retrouver a nouveau célibataire, mais ca me fait du bien de me retrouver un peu seul, sans dépendre de personne, et surtout sans personne qui dépende (trop) de moi ! Prendre le choix de rompre a pris du temps, mais avec le recul, je crois que c'était surtout pour ne pas lui faire de mal, mais bon, une rupture, c'est jamais facile, préparée ou pas...

Bref, voici la phrase du jour (100% égoïste, notez le bien !) :

JE VAIS MIEUX !!
wouhouuuu !!

dimanche 13 septembre 2009

Perturbations & attractions magnétiques

N. a été mon premier copain...

Cette première relation est arrivée très tardivement, j'avais 21/22 ans, je ne sais plus exactement... Toujours est-il qu'avant N., je n'étais jamais tombé amoureux de personne, et si je me sentais plus attiré (physiquement) par les garçons de ma classe que par les filles, je n'ai jamais considéré que j'étais homosexuel. En tout cas pas tant que je n'avais pas embrassé un garçon... Je mettais un point d'honneur à considéré que je ne serai gay qu'à partir du moment où je ferai ce que font les gays, à savoir sortir avec un garçon...

Ca a été chose faite la nuit du 02 au 03 février de cette année là...
Un des plus beaux souvenirs de ma vie ! Il faut dire que ce premier baiser s'est fait désirer pendant plus d'un mois, puisque nous nous étions déjà dit que nos sentiments allaient au delà de la simple amitié au début du mois de janvier...

- "Bon, ben... Rentres bien..."
- "wé.... huuumm..." (lui, dans sa voiture, ne voulant pas partir, une fois de plus...)
- "........" (moi, tout rouge, mourant d'envie de l'embrasser, mais n'osant pas franchir le pas)
- "Bon, ALLEZ !"

Son regard, en prononçant ces mots, était sans équivoque ! Il disait "embrasse moi, MAINTENANT !!!!!", ce que j'ai fait, même si c'était un petit bisou de collégien... Vous savez, ces baisers volés, sans la langue (hey ! on parle de mon premier baiser je vous rappelle !), mais vous font grimper le rythme cardiaque au point de pouvoir courir un sprint de plus de 500 mètres sans être essoufflé !

Cette relation a été vraiment conflictuelle...
N. étant plus jeune, il avait du mal à se sentir à l'aise dans cette relation qui dura tout de même 7 mois. Trop longue, trop intense, trop "installée", j'imagine qu'elle ne correspondait pas à ce qu'il souhaitait pour une première expérience ! Moi, j'étais tellement amoureux que j'aurais fait n'importe quoi, et supporté n'importe quoi. Mais il faut croire que j'avais aussi mes limites, puisque cette relation s'est terminée.

Lorsque nous avons rompu, j'en ai pleuré pendant près d'un an... Pendant toute cette année, je ne lui en ai jamais voulu, mais chaque fois que je le revoyais, je sombrais... C'était automatique ! Mes sentiments étaient vraiment trop forts, trop destructeurs.

Aujourd'hui, cela fait plus de deux ans que nous avons rompu, et un an que nous ne nous parlons plus à cause de bétises... Depuis, je lui en voulais, vraiment, pour la peine "qu'il m'a faite"... Il y a trois jours, je lui ai envoyé un texto. Dans ce texto, je lui parlait d'un roman qu'il cherchait et qui a été réédité. Il m'a répondu d'un ton cordial et détaché. J' lui ai renvoyé un message dans lequel je lui disais qu'il y a longtemps que j'ai envie de lui écrire, sans vraiment savoir quoi lui dire...

En fait, je le sais très bien.

J'ai envie de lui dire que je suis désolé... Pour tout...
Pendant tout ce temps, je n'ai pensé qu'à ma peine, lui donnant le mauvais rôle aux yeux de tous. Je suis certain qu'il a mal vécu notre rupture, mais il ne me l'a jamais montré. C'est probablement ce qui m'a fait le plus de mal au final...

J'ai l'impression que lors de ma rupture avec G., je me suis retrouvé à la place de N. lors de notre rupture... Celui qui fait du mal à l'autre... Celui qui aime moins, ou tout du moins celui qui aime différemment... On se sent vraiment impuissant face à la détresse de l'autre, on ne peut plus rien faire pour tenter de l'atténuer, sous peine d'en rajouter... On ne peut plus faire partie de sa vie, sous peine d'y garder une place qui n'est plus la notre...

Ce qui a été le plus dur avec N., c'est que lorsque nous sommes sortis ensemble, il était mon meilleur ami, mon confident, celui qui était toujours là. J'avais ce rôle là aussi pour lui, mais notre relation a tout changé... Aujourd'hui, je ne sais pas ce que nous sommes. Certainement plus de meilleurs amis, toutefois je n'arrive pas à le voir comme un étranger...

Je suis certain qu'il pourrait encore me faire basculer en un battement de cils...
C'est dingue comme un premier amour met du temps à disparaitre... Enfin bref, aujourd'hui, je commence à le comprendre, et si je pense lui avoir pardonné (parce qu'il est évident qu'il n'y était finalement pour pas grand chose dans ma peine, je l'ai largement entretenue seul...), j'ai le sentiment de devoir moi aussi me faire pardonné d'avoir, en ne pensant qu'à ma peine, été absent lorsque j'aurais du être auprès de lui...*

Bref, aujourd'hui, ma relation avec Q. me renvoi à des sentiments que j'éprouvais à l'époque, et le caractère conflictuel qui commence à s'installer me ramène vers des souffrances qu'il est hors de question que j'éprouve à nouveau.

Bref, j'ai un peu le sentiment d'un mélange des gens dans mon esprit, ce qui n'est pas fait pour me faciliter la tâche (et surtout pas après ce bref échange de textos avec N. après un an de silence)...

D'un côté, la souffrance et la dualité de ma relation avec N. ressurgit dans mes conflits avec Q. (qui sont sensiblement similaires sur le fond). De l'autre, mon désir d'absolution auprès de N. brouille peut-être mon libre arbitre avec Q. ... Que de complexité !

La vie n'est définitivement pas simple !

Blocage

En ce moment, j'ai un blocage, du à ma relation avec Q.
Je ne sais pas où j'en suis... Vraiment pas....

Nous nous sommes revus lundi dernier, après mon boulot... C'était trop tôt pour moi, mais j'ai accepté, parce que je voulais prendre une décision... Pourtant, j'ai été incapable d'en prendre une ! Je tiens à lui, mais pendant les deux heures et demi que nous avons passées ensemble, j'ai passé près de 2h muré dans le silence, mes pensées s'agitant dans mon crâne au point qu'aucune ne parvenait à s'imposer, me poussant à formuler une seule phrase...

Je n'ai finalement parlé que lorsque toute la colère que j'avais en moi est sortie sans que je la contrôle...

- "Ca te fait quoi quand je te touche, ca te dégoute ?"
- "pas plus que si c'était un étranger qui me touchais..."

Je lui ai dit des choses atroces, mais des choses que j'ai pensé sur l'instant, que je pense encore... Je n'arrivais pas à le regarder en face, je ne voulais pas le voir... C'était la première fois que je vivais une chose pareille... Comme si mon esprit cherchait à éluder sa présence, comme s'il n'était pas vraiment là...

Mais il l'était, et il pleurait...
Je lui ai fait du mal, comme il m'en a fait... Ce n'était pas conscient, mais sur le moment, il fallait que ca sorte, qu'il se rende compte de ce qu'il m'avait fait, du mal que ca peut faire...

- "tu m'aimes ? parce que moi je t'aime..."
- "je ne sais pas... Je ne sais pas quoi te répondre..."

Ce week-end, il est parti à Reims...
Je n'arrive toujours pas à écrire une seule ligne de mon mémoire...
Les évènements tourbillonnent dans ma tête, je suis en train de flinguer la fin de mon master à cause de cela, je me dégoute... Je m'en veux, et je lui en veux d'autant plus...

Il souhaitait que nous nous revoyions vendredi dernier. J'ai refusé.
J'ai besoin de temps... Je voudrais savoir où j'en suis... Je tiens à lui, c'est un fait. Cependant, est-ce que je tiens suffisamment à lui pour accepter de souffrir ainsi ? J'ai vécu les mêmes souffrances avec N., mais les choses étaient tellement différentes... Aujourd'hui encore, N. serait capable de me foutre en l'air en moins de 5 minutes. Il est hors de question qu'un autre ait un tel pouvoir sur moi.

Je dois prendre une décision...
Je dois revoir Q. en début de semaine prochaine, pour un cinéma. Si je réagis à nouveau comme lundi dernier, je mettrai un terme à cette relation, ca ne sert à rien de continuer à se faire du mal comme cela... Un couple dans lequel l'un des deux n'arrive pas à pardonner est un couple voué à l'échec. Je pense que je préfère encore rompre avant que l'on se fasse irrémédiablement du mal...

J'ai l'impression d'être au pieds du mur... j'ai l'impression que quelle que soit la décision que je prendrai, elle sera forcément la mauvaise... Je dois prendre, à défaut de la meilleure, au minimum la moins mauvaise décision, pour lui, comme pour moi. Lui faire du mal est la dernière chose que je souhaite faire...

Je verrai bien, il n'y a qu'en le voyant que je saurai ce que je dois faire...
Puisse ma décision être la bonne.................

dimanche 6 septembre 2009

Lost

En ce moment, je suis perdu...

Je ne sais plus ce que je veux, je ne sais plus ce qui vaut la peine...
J'commence à déprimer sévère...


Q. me manque...
Je ne veux pas l'appeler.

J'ai envie de ses bras...
Je ne veux pas le voir.

J'ai envie de l'aimer...
Je n'arrive plus à lui faire confiance.


J'aimerais y voir un peu plus clair, pouvoir articuler quelque chose de censé, savoir quoi faire...

J'me sens terriblement seul, parce que personne ne peut se mettre à ma place, personne ne peut m'aider à savoir quoi faire... Je me sens abattu, touché en plein coeur... J'ai pourtant érigé des barrières autour de moi pour me protéger, peu de personnes sont habilitées à les franchir, mais si je les laisses entrer, elles peuvent m'atteindre avec tant de facilité... Me blesser sans peine...

C'est ce que je ressens...
comme un excès de confiance dont la sanction ne s'est pas faite attendre...
Je lis actuellement le roman "Déboires" d'Augusten Burroughs et dans ce livre, une psy donne à Augusten une fiche sur laquelle des petits visages représentent les différentes émotions qu'il pourra ressentir, afin qu'il puisse les identifier... J'ai l'impression que la feuille de mes émotions a été dessinée à l'aquarelle et qu'elle a sacrément pris la pluie... Les couleurs sont mélangées et forment un ensemble méconnaissable et anarchique... La feuille elle même a perdu de sa prestance, elle n'est plus qu'un amas de matières colorées...

Concernant Q., je sais qu'il va mal aussi...
Qu'il n'arrive plus à manger... Qu'il est déprimé...
Qu'il veut me voir... Que je lui manque...

Il me manque aussi, mais je ne sais pas quoi lui dire, comme si les mots pour décrire ce que je ressens restaient enfermés dans ma gorge et m'étouffaient... J'ai un sentiment de déja vu, j'ai l'impression de revivre des moments difficiles de ma vie sentimentale... Je souhaite me préserver, éviter de rechuter comme cela a été le cas après ma relation avec N.

Il est hors de question que je connaisse à nouveau une telle récession, la peine ne me va pas très bien au teint, la dépression non plus... La première fois, je m'en suis sorti tout seul, mais il m'a fallu toute une année pour m'en remettre et ne plus pleurer. Je ne veux plus jamais revivre ca.

Peut-être devrais-je tout arrêter maintenant...
Peut-être devrais-je lui faire confiance...
Peut-être vais-je encore choisir la mauvaise solution...

Bon sang, que dois-je faire ?!
Je n'aurais jamais cru qu'après seulement un mois et demi, je ne retrouverai suspendu à un pareil dilemme... Je me pensais moins investi sentimentalement. Je me pensais également en sécurité... Je ne pensais pas pouvoir souffrir de cette relation, ou en tout cas pas si vite...

La tête me tourne, et mon coeur s'en renverse...
J'ai accepté de voir Q. demain...

Je n'ai aucune idée de ce que je vais lui dire... Je redoute ce moment ou tout peut basculer...
Ce moment où je reverrai ce garcon qui malgré tous les sentiments que j'ai pour lui, a réussi à franchir mes défenses et à me blesser. Qu'est-ce qui est censé primer ?! Mes sentiments ?! Mes blessures ?! Ma vision de l'avenir ?!

BON SANG, je ne sais vraiment pas quoi faire....

mercredi 2 septembre 2009

Des illusions en Désillusion...

Bonsoir,

je viens de me prendre la tête avec Q., et j'ai besoin d'en parler, alors je vais le faire ici...
Je ne sais pas si j'ai suffisamment développé ma personnalité ici pour que vous puissiez comprendre mon mode de fonctionnement, mais il y a une chose sur moi que vous devez savoir : j'ai beaucoup de mal à concilier ma très grande honnêteté avec un semblant de morale/éthique sociale... En clair, je dis souvent ce que je pense, sans me soucier des conséquences.

"Untel est moche", "untel est con", "tu es puéril", "tu es une pute", "tu me saoule", j'en passe et des meilleures... Cela m'a souvent valu d'être considéré comme un garçon condescendant, ou bien comme un gros connard... Dans tous les cas, je m'en tape, car seul compte l'avis des gens qui comptent, je me fous des autres et de leur opinion à mon sujet.

Je considère cela comme un trait de ma personnalité, qui s'est construit petit à petit, sans trop que j'y prenne garde. Le côté jem'enfoutiste qui me caractérise, je l'ai hérité du collège, lorsque mes prévenants camarades de classes pensaient opportun de me rappeler sans cesse que j'étais "un pédé, une tarlouze" de peur qu'un jour, je puisse l'oublier...

Mon côté honnête, je l'ai hérité de mes années d'entrainements aux arts martiaux, de mes études de droit, de la personne que j'ai toujours voulu être. La concordance des deux est évidemment créatrice de situations cocasses, dont je ne discerne pas toujours les conséquences (ou alors dont je me fous des conséquences).

Tout cela pour vous raconter ma soirée, qui a été pourrie (je vous remercie de me le demander). En retrouvant Q. ce soir, je ne m'attendais pas du tout à ce qui allait m'arriver. Alors que je lui disais que j'avais réservé ma soirée de samedi pour aller à une soirée qu'il organise, il me dit qu'il souhaite que l'on parle.

- "Je t'écoute"
- "J'ai appris que durant la soirée de crémaillère, tu avais dit à JP qu'il était moche, et tu l'aurais également dit à X., est-ce que c'est vrai ?"
- "D'abord, j'ignore qui est X., ensuite, je l'ai probablement dit de JP oui, par contre je ne me rappelais pas l'avoir dit directement, je me rappelle que tu as dit qu'il était gentil, et que j'ai répondu que tous les moches le sont, mais si je lui ai dit en face, c'est aussi bien, pourquoi ?"
- "hé bien, samedi il y aura des gens de ma promo, et j'ai pas envie qu'il se passe quelque chose comme ca... j'ai pas envie que tout le monde se dise "mais pour qui il se prend ce mec ? et Q., pour sortir avec lui, c'est qu'il doit aussi être un gros connard...", enfin tu vois"
- "très bien"
- "donc si tu penses que ca ira, ben je suis content que tu viennes..."
- "t'inquiètes, ca ira, je ne viendrai pas"
- "pourquoi ? A cause de ce que j'ai dit ?!"

Et là, ca a été le début de deux heures de discussion... Intense, dérangeante, déconcertante...
J'ai fini par apprendre qu'il avait tourné l'info dans sa tête pendant deux jours, qu'il s'est demandé si j'étais le connard qui lui avait été décrit par des gens que je ne connais même pas, et qu'il s'était demandé si il voulait continuer de sortir avec un connard... Le choc...

C'est déja difficile un début de relation, mais lorsqu'au bout d'un mois et demi de relation, à voir votre compagnon tous les jours, à l'emmener en vacance chez vos parents, vous apprenez qu'il suffit qu'un inconnu lui dise que vous êtes un connard pour qu'il remette en cause votre relation, vous tombez de haut...

Il a fini par s'excuser, par dire qu'il avait été trop con, qu'il disposait pourtant de tous les éléments pour savoir que j'étais loin d'être un connard, avec lui en tout cas, et qu'il avait monté tout cela dans des proportions énormes alors que ca ne le méritait pas... Il m'a demandé de venir à sa soirée, ce que j'ai refusé. Il m'a demandé pourquoi je lui faisais la gueule.. Je lui ai répondu que ce n'était pas le cas, mais que si mon comportement (que je considère comme normal) avait été considéré comme celui d'un connard, qu'est-ce qui prouve qu'il n'en sera pas de même samedi ? QU'est-ce qui prouve que je ne suis effectivement pas un connard ?!

Il m'a demandé si je comptais le larguer...
Il m'a demandé si c'était fini... S'il avait tout cassé...

Au bout d'une demi-heure de silence, j'ai fini par lui répondre que si tout n'était pas cassé, je me sentais néanmois très ébréché... Que je n'aurais jamais cru être ainsi jugé par mon copain, que les affirmations gratuites d'un inconnu, concernant une soirée où nous ne sortions même pas ensemble, pencheraient plus qu'un mois et demi de relation ensemble...

Je lui ai dit que la situation dans mon esprit tenait en quatre points (oui juriste dans l'âme) :
1 - je suis un connard, et j'assume (du moins pour les gens que je ne connais pas, et je m'en tape), je ne lui ai d'ailleurs jamais caché ma facon d'être, pas même avant que nous ne sortions ensemble, et d'ailleurs à ce moment là, ca le faisait rire...
2 - Je n'ai pas le sentiment de m'être une seule fois comporté comme un connard avec lui, bien au contraire...
3 - ces affirmations gratuites faites en mon absence sont d'une puérilité qui m'enrâge, il s'agit d'adultes qui se comportent comme des enfants, je hais la médiocrité de ces médisants qui ne sont pas foutus de venir m'en parler directement, surtout lorsque je les ai vus depuis cette soirée... Ces gens sont des lâches et ca me révolte...
4 - je suis extremement déçu par Q., me juger sans tenir compte de ce que nous avons vécu ensemble, croire sur parole des gens dont j'ignore tout, et penser que je puisse me comporter comme le dernier des connards et compromettre dès à présent les liens sociaux qui pourraient l'unir à l'avenir avec les gens de sa promo... Comme si en plus d'être un connard, j'étais le dernier des crétins...

Je l'ai quitté (au sens propre, pas figuré) dans la station chatelet, en refusant qu'il me prenne dans ses bras... Je me sens vraiment trahi... J'ai mal partout, au crâne (à cause de cette prise de têtre quasi littérale), au ventre (à cause cette colère énorme et quasi viscérale) et au coeur (à cause de la déception et de la désillusion qui me tenaillent...).

Pourquoi faut-il toujours que mes histoires soient compliquées ?!
Pourquoi faut-il que mon bonheur ne soit finalement qu'éphémère, s'il n'est pas simplement illusoire ?! Comment continuer une relation avec quelqu'un qui ne vous fait pas confiance, qui vous juge, et qui vous condamne... Comment oublier le mal que m'a fait cette discussion ? Je ne sais pas ce que ca va donner, mais je ne me sens vraiment pas bien...

Je me sens blessé...

Avis aux amateurs : je suis donc libre samedi soir, si le coeur vous en dit, j'irais bien boire un coup sur Paris. J'ai déja prévenu mes amis, mais plus on est de fous... Et puis rien ne dit qu'ils seront dispos, et j'ai vraiment besoin de m'aérer la tête, de sortir, de voir du monde.

Bonjour, je m'appelle Chron', et mon copain ne me comprend pas et me juge avant de se rétracter, de me demander pardon et de me faire la gueule parce que je ne veux plus aller à sa soirée...
BONJOUR CHRON' !!!


PS : la musique a changé ! Hé oui, c'est au tour de l'album de THE FRAY d'être la BO de ce Blog !
pour plus d'infos sur ce groupe, rendez-vous ici.

mardi 1 septembre 2009

L'homophobie & moi

Je me suis pendant longtemps considéré comme hétérophobe. Je considérais les hétéros (mecs) comme une menace, des créatures stupides, dépourvues de discernement, incapables de comprendre que l'homosexualité des uns ne diminuait en rien la virilité des autres...

Depuis que je suis parti de chez mes parents, depuis que j'ai quitté ma province pour vivre à Bordeaux d'abord, puis à Paris maintenant, mon regard a complètement changé ! J'ai en effet fait la connaissance d'hétéros ouverts d'esprit, à qui j'ai dit que j'étais homosexuel et qui ont accueilli la nouvelle comme si je leur avais dit que j'aimais les pommes...

Pas de propos déplacés, pas d'angoisses injustifiées, pas de modifications notoires de leur comportement... En un mot, une indifférence de traitement qui est tellement agréable ! Ca change de la province ! (Hé oui, je suis désolé de confirmer un cliché, mais c'est malheuresement exact..).

Bref, depuis, j'ai retrouvé confiance en cette catégorie de la population qu'est la gente masculine hétérosexuelle ! (comme quoi, tout arrive !) Mais depuis, j'ai aussi changé ma façon de voir les gays... Il semble que je sois devenu "condescendant" envers ces gays qui font que lorsque je tiens la main à mon copain dans la rue, il ne se passe pas une fois sans que nous essuyions au minimum des regards interloqués, au pire des insultes homophobes...

Petit à petit, j'ai fini par avoir en horreur ces gays qui ont fait que je ne puisse pas être moi-même dans la rue sans que l'on m'insulte... Qui a fait que les gays aient une telle image ?! Qui a fait que les gens n'aillent pas voir plus loin ?! Qui entretient encore cette image aujourd'hui, et fait que parfois, même si je suis militant dans l'âme en ce qui concerne les droits des gays, et que j'aime me promener en tenant la main à mon copain, hé bien parfois j'aimerai lui lâcher la main, juste pour avoir un peu la paix et ne pas avoir sans cesse à gérer cette agressivité latente...

Je vous raconte cela car hier, en discutant avec Q. , il a fini par me dire que je méprisais les gays... C'est tout de même surprenant, de la part d'un gay, de mépriser les gays... Je pense qu'il n'a pas tout à fait tort, mais que ce n'est pas exactement la réalité. Je pense que je méprise les gays qui véhiculent une image tendant à la discrimination. Les caricatures quoi... Ça, vraiment, ça m'exaspère... J'ai parfois le sentiment que si les gens comprenaient que nous ne sommes pas des folles, que tous les gays ne sont pas superficiels et loin d'être stupides, peut-être comprendraient-ils que nous discriminer ne mène à rien de plus que se discriminer soi même...

En parlant de cela, j'ai remarqué que les personnes qui m'insultent dans la rue sont souvent issues de l'imigration. C'est tout de même surprenant que des personnes qui doivent vivre au quotidien une situation de discrimination liée à un facteur qu'elles ne sauraient changer (la couleur de leur peau) se permettent à leur tour de discriminer d'autres personnes là encore en raison d'un facteur qu'elles ne sauraient changer (leurs sentiments).

Bref, tout ca pour dire que j'ai à coeur la reconnaissance des droits des gays et la reconnaissance (avant tout) de l'égalité entre les personnes. Mais parfois, j'en ai aussi un peu marre de l'image qui me colle à la peau, du seul fait que je sois gay...

C'est l'éternelle histoire du serpent qui se mord la queue... Des gays discriminés sont entrés dans la caricature pour se protéger et pour avoir une arme en réponse à leurs agresseurs (oui oui, je vous assure, la caricature est une réponse tout à fait cinglante à une agression), mais aujourd'hui cette caricature est devenue synonyme d'homosexualité pour beaucoup, qui ne distinguent plus la caricature des personnes...

En résumé, j'en ai d'abord voulu aux hétéros de discriminer les gays, maintenant j'en veux aux gays de donner des raisons aux hétéros pour nous discriminer... Je ne pense pas que ce sentiment perdurera en moi, il est juste dicté par un raz-le-bol de tout ce cirque. Au final, chacun se défend comme il peut. Même si je ne me suis jamais battu, j'ai pratiqué les arts martiaux pendant plus de 12 années, et parfois, j'aimerais bien (pardonnez moi l'expression) décalquer quelques machoires...

Je pense que l'homophobie n'est pas prête de disparaitre, et j'ai un peu honte moi même d'en vouloir à certains gays et de les rendre responsables de la bêtise humaine... Voila donc un point sur lequel il va falloir que je travaille !

Bonjour, j'm'appelle Chron', et je ne sais plus à qui je dois en vouloir pour les discriminations faites aux gays, alors j'en veux à tout le monde...
BONJOUR CHRON' !!!

Serais-je bipolaire ?!

Hey ya !

Wiwiwi, éternel refrain, j'écris peu... Mais bon, finalement, j'ai quand même une certaine régularité... Non ?! On se rassure comme on peut...

Bref ! Le sujet du jour est (suspense) : MOI ! (Haha, quelle surprise !)

Je commence de plus en plus à penser que je suis un garçon bipolaire, ou au minimum un garçon qui ne sait pas ce qu'il veut... Mon comportement peut changer du tout au tout en quelques instants... Je suis capable d'être très romantique, d'organiser un repas en tête à tête, cuisiné par mes soins, mangé lovés sur un canapé, et un instant plus tard, je suis capable d'être d'une distance et d'une froideur dont je ne prends conscience qu'au travers du regard des autres... Et notamment au travers du regard de mon copain...

C'est fou quand même... Le pire, peut-être, c'est que je ne m'en rends pas compte !
Et aussi, que ces changements de comportement sont inexplicables... Un exemple simple, je me promène dans la rue avec Q., nous nous tenons la main (oui, nous revendiquons à notre facon pour l'égalité des droits et l'ouverture d'esprit ! Même si ca se termine souvent pas des "sales PDs !", j'y tiens !), ballade romantique sur les quais de seine, je sais qu'il doit partir d'ici 20 minutes, je lui demande ce qu'on fait pendant le temps qu'il nous reste, il m'enserre la taille et commence à m'embrasser, ce à quoi j'oppose un "non, je ne t'embrasserai pas pendant 20 minutes dans la rue !"...

Je suis vraiment inconstant ! Un coup, je renvendique le fait d'être gay et en couple, une seconde après je refuse qu'on s'embrasse pendant 20 minutes dans la rue... Enfin, notez tout de même que ce n'est pas le fait que nous soyons gays qui a fait que j'ai refusé, juste ma pudeur qui parfois prend le dessus sur mon comportement... D'ailleurs, j'adopte les mêmes réflexes lorsque nous sommes avec mes amis.

Bref, Q. a intérêt à s'accrocher avec moi, je commence à prendre conscience des travers de mon caractère, mais j'ai du mal à les discerner sur l'instant, alors pour les changer... GALERE !

Bonjour, j'm'appelle Chron', je suis un handicapé des sentiments et des relations sociales !
BONJOUR CHRON' !!!